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samedi 5 octobre 2013
PEN GWEN de Jean LE DOUSSAL 1987
A voir sur le bord de la levée de la Loire à Saint-Etienne de Chigny (11 km de Tours)
En vadrouille le long de la Loire pour visiter la famille, je passe devant "Pen Gwen". Première réaction, "tiens, enfin, de la vraie sculpture, et elle n'est pas plantée au milieu d'un rond point." Elle est familière, tellement familière. Sa plaque me donne une claque. Jean Le Doussal était mon prof de sculptures aux Beaux-Arts, à Tours, dans les années 70. L'endroit est confortable, un banc sous des arbres. Je fais une aquarelle. La sculpture n'est vraiment visible que sous deux angles. Devant ou derrière. Comme le paysage autour d'elle: elle fait face à la Loire, sauvage, épargnée. Derrière son dos, le village de Saint-Étienne-de-Chigny et son expansion rampante de l'univers pavillonnaire. Je choisis de voir le dos du "Pen Gwen" et la Loire. La sculpture est blanche, les arbres encore jeunes. Impression d'une nouvelle réalité qui s'installe: Le vieux monde de la Loire face à la modernisation des communautés urbaines. Je suis content que Jean Le Doussal soit une sentinelle. Et de l'avoir retrouvé après tant d'années. On peut voir l'aquarelle de "Pen Gwen" sur mon blog: http://fredericlere.com/2.0/?page_id=20
1 commentaire:
En vadrouille le long de la Loire pour visiter la famille, je passe devant "Pen Gwen". Première réaction, "tiens, enfin, de la vraie sculpture, et elle n'est pas plantée au milieu d'un rond point."
Elle est familière, tellement familière. Sa plaque me donne une claque. Jean Le Doussal était mon prof de sculptures aux Beaux-Arts, à Tours, dans les années 70.
L'endroit est confortable, un banc sous des arbres. Je fais une aquarelle. La sculpture n'est vraiment visible que sous deux angles. Devant ou derrière. Comme le paysage autour d'elle: elle fait face à la Loire, sauvage, épargnée. Derrière son dos, le village de Saint-Étienne-de-Chigny et son expansion rampante de l'univers pavillonnaire.
Je choisis de voir le dos du "Pen Gwen" et la Loire.
La sculpture est blanche, les arbres encore jeunes. Impression d'une nouvelle réalité qui s'installe: Le vieux monde de la Loire face à la modernisation des communautés urbaines. Je suis content que Jean Le Doussal soit une sentinelle. Et de l'avoir retrouvé après tant d'années. On peut voir l'aquarelle de "Pen Gwen" sur mon blog:
http://fredericlere.com/2.0/?page_id=20
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